Attention !!!!

Il devait rentrer chez lui dans son petit studio qu’il avait réussit à trouver, pour pouvoir le payer il travaillait comme serveur dans un bar. En parallèle de ses études. Il rentrait chez lui, et décida de prendre un raccourci. Il était New Yorkais pure souche et pourtant il arrivait encore à faire des erreurs de débutant.

Habillé d'un pantalon un peu large brun, d'une chemise blanche, un sac en bandoulière assez petit, et d'une casquette gavroche brune dans laquelle il avait mit tous ses cheveux, mise sur le coté, lui donnant un air rêveur. Et on pourrait croire qu'il a les cheveux courts.

Il passa par une ruelle particulièrement sombre, il entendit des pas derrière lui, il accéléra le sien. Mais deux hommes lui barrèrent la route par devant il s’arrêta. Tandis que les deux derrières furent stoppés aussi.

Il vit la lame de couteau que sortit un des malabars. Il eut peur, il se retourna mais deux étaient devant. Il ne bougeait pas.

« C’est ton fric ou sinon on te fait passé un sal quart d’heure. »

Il ne su quoi dire, il avait peur. Il ferma les yeux, et quand il les rouvrit, ses yeux étaient dilatés, blanc. Les quatre se soulevèrent d’environ 2 mètres voire 3 mètres et ensuite il les laissa retomber. Il les regarda à terre, il se mit à courir. Si ils appelaient la Police Scientifique il était foutu. Quatre témoins et il était bon pour passer le reste de sa vie en labo.

Il courait assez rapidement jusqu’arriver à la plage. Elle était vide, il était juste 22h30 du soir. Il s’avança vers la mère et se laissa tomber assis et se mit à pleurer tellement il avait eut peur. Il avait un peu froid pensant rentrer rapidement seulement en chemisette. Il était un peu traumatisé.

James avait pour but d'aller se baigner. Il venait tout juste de rentrer d'une journée de boulot assez dure étant donné qu'il avait dû faire l'échange entre un ambassadeur américain et un secrétaire d'état français, les termes compliqués étaient donc au rendez-vous. Le jeune traducteur enfila rapidement son short de bain bleu marine, où étaient dessinés quelques fleurs hawaïennes, l'une sur l'autre, seulement sur le côté droit. Une fois fait, il mit un marcel de couleur blanc. Il sortit de chez lui, en prenant son sac à dos et en fermant sa porte, il en voulait pas se faire voler pendant qu'il était dehors.

Il marcha d'un pas assez rapide jusqu'à la plage. Il était déjà tard, mais l'homme d'origine italienne s'en fichait un peu, les bains du soir étaient eux aussi très agréables. Arrivé, il remarqua qu'il n'y avait presque personne, seulement deux ou trois qui se baignait tranquillement, et un homme sur la plage, qui semblait pleurer. James détestait ça. Il courut vers le jeune homme, et sortit un paquet de mouchoirs de son sac à dos. Il en prit un et le tendit au jeune homme, puis dit:

"Tenez!"

Pour que le jeune homme puisse mieux l'attraper, il s'accroupit afin d'être au niveau de celui-ci.

Il avait honte de pleurer comme ça devant quelqu’un, il se demandait pourquoi il était là, il n’y avait personne, il prit le mouchoir en question et s’essuya avec les yeux avec. Il c’était calmé un peu. Levant les yeux vers le jeune homme. Il retira sa casquette gavroche libérant ses cheveux blonds foncés, tombant en cascade autour de son visage. Ses yeux bleus étaient un peu rouge.

« Excusez moi, je devrais pas pleurer comme ça. »

Cela lui avait fait tellement de sentiments d’un coup, la peur, la violence de son pouvoir, cela avait été si vite, et si il donnait sa description à la police scientifique. Sa casquette lui avait caché la moitié du visage de la façon dont il la portait. Et en plus ses cheveux étaient à l’intérieur.

« Merci beaucoup pour le mouchoir. »

Il dit cela simplement tout en regardant droit dans les yeux le jeune homme accroupit juste en face de lui.

James sourit quand le jeune homme dit qu'il ne devrait pas pleurer comme ça! Au contraire, c'était, selon le traducteur, le meilleur moyen pour laisser disparaître ses émotions, qui avaient été, semble-t-il, assez fortes pour l'homme qui retira finalement sa casquette, laissant découvrir sa tête entièrement. Quels beaux yeux souillés par le fait qu'il ait pleuré. Le pauvre. James essuya une des larmes du jeune homme, il faisait ça dans un geste amical, il était très protecteur et social, c'est pour ça qu'il n'a aucune peur à se montrer si direct avec les gens, même si par moment ceux-ci le prenaient mal.

Finalement, l'homme qui venait de faire découvrir son véritable visage, remercia le traducteur qui lui répondit:

"Il n'y a pas de quoi!"

Chose dite, il alla quelques centimètres plus loin, posant son sac-à-dos par-terre et il retira son marcel, laissant ainsi découvrir ses pectoraux et ses abdominaux, assez développés. Ayant fini de se préparer, il s'approcha du bord de l'eau, et toucha de la pointe des pieds celle-ci. Elle était plutôt froide, rien de tel pour décompresser. Il pénétra doucement dans cette mer de couleur noire, dû à la nuit qui était tombée. Il était dans l'eau jusqu'au niveau du bas des pectoraux. et marchait un peu tranquillement, jetant par moment un coup d'oeil à l'homme qu'il venait de rencontrer.

Il remarqua le jeune homme qui essuya une de ses larmes dans un geste tendre qui eut le don de faire frisonner Gabriel. Il fit un petit sourire, il était agréable de sentir un tel geste des gens actuellement surtout sur la ville de New York. Il le regarda se dévoiler ensuite, il était beau ce jeune homme. Il se mit à rougir rien qu’en pensant ça. Il se releva un peu, il ne savait pas si il avait envie de partir.

Il avait un peu honte étant pudique de se dévoiler, il avait un torse légèrement musclé et parsemé de petits grains de beautés. Il avait retiré sa chemisette, et retira son pantalon se trouvant en boxer noir. Il alla ensuite dans l’eau rejoindre le jeune homme qui lui avait passé un mouchoir.

« J’ai décidé de vous suivre. Cela vous dérange ? Vous vouliez peut-être vous baigner seul ? »

L’eau était froide et il trembla un peu espérant qu’elle se réchaufferait un peu plus suivant la même progression du beau brun.

James avait remarqué que le jeune homme qu'il venait d'aider commençait à se déshabiller, sûrement pour rejoindre l'homme contrôlant les métaux. Et effectivement, il était entré dans l'eau, vêtu uniquement d'un boxer de couleur noire. James s'approcha un peu plus de lui, et écouta attentivement ce qu'il avait à dire. Le traducteur répondit alors, un sourire aux lèvres:

"La mer est à tout le monde vous savez!"

Puis se rappelant de quelque chose, il rajouta:

"Ho! Et moi c'est James Niddles, je suis un H. . ."

Il se tu immédiatement. Il avait failli dire sa véritable identité! Immaginez que le jeune homme qu'il venait de secourir faisait parti de cette police scientifique qui avait pour but de capturer de simples humains aux pouvoirs extraordinaires, et de les mettre en captivité jusqu'à leur mort, comme des bêtes en fait! Le traducteur serait obliger de tuer son interlocuteur si celui-ci tentait de le dénoncer à la PS. Il attendit donc impatiemment une réaction du beau blond.

Il vit le jeune homme se rapprocher de lui. Expliquant que la mère était à toute le monde. Il se présenta et il ne comprit pas ce qu’il avait dit en tout dernier, il avait commencé quelque chose qu’il n’avait pas commencé.

« Moi c’est Gabriel Nakira je suis un H.O.M… »

Le pire c’est que sans le faire exprès le jeune homme avait fait la même gaffe de son interlocuteur étant encore dans la rue, et ce qu’il était l’obsédait tellement. Il eut un petit mouvement de recul.

« Je suis un homme, parfois mon me confond avec une femme avec mes cheveux long et blond. »

Il essaya de se rattraper par une phrase totalement stupide qu’il regrettait déjà mais il savait que cela pourrait toujours rattraper le coup. Son coeur battait soit c'était un humain et il avait comprit, soit c'était carrément un membre de la brigade de la police scientifique.

Alors lui aussi était un H.O.M . . . Le traducteur se mit à rire énormément lorsqu'il entendit la deuxième phrase de justification du beau blondinet. On le confond avec une femme? Et puis quoi encore! Il était beau comme un dieu [Et pas une déesse!], impossible de le confondre avec une femme. Pour effrayer le jeune homme, James se rapprocha du jeune homme qui venait de se présenter, et qui avait reculé. L'homme en short de bain le prit par l'épaule et lui dit:

"Ta vas me suivre au labo!"

Mais le traducteur ne put s'empêcher de rire en disant cela. Il lâcha alors l'épaule douce du jeune homme, et se laisse tomber en arrière. Il sortit de l'eau, passant ses mains sur son visage et ses cheveux et dit:

"Désolé, c'était trop tentant comme blague!"

Il sentit se main sur son épaule, c’était un membre de la police scientifique, il se mit à pleurer, il ne voulait pas aller dans un labo et de peur il souleva le jeune homme qui c’était mit à rire disant qu’il blaguait. Il le souleva à environ à 1m au-dessus de l’eau.

« Je…Oh je…Je fais comment… »

Il devait se détendre, au contraire des hommes de tout à l’heure, il réussit à se contrôler et remettre doucement le jeune homme dans l’eau, il avait perdu tout sourire. Il le regardait effrayé.

« Je suis désolé, je voulais pas…J’ai eut peur. Ne me dénoncez pas à la police scientifique je suis prêt à faire tout ce que vous voulez pour ça. »

Il c’était remis à pleurer, il ne faisait que ça se soir. Il avait eut peur tout à l’heure, avait eut quatre heures pénibles dans le bar et des heures de cours très tôt le matin, une journée fatigante et quand c’est comme ça, il était beaucoup plus réactif.

Whoua, soudainement le jeune traducteur se retrouve dans les airs par une simple pensée de l'étudient d'en face. Il fut reposé délicatement dans la mer, sans aucun mal. James fut impressionné et applaudit le jeune homme du nom de Gabriel. Celui-ci se mit à pleurer à nouveau, sûrement une sur-dose d'émotions dans la journée. Il est vrai que la vie, en étant un HOM, est plutôt difficile. Lucas s'approcha du jeune homme et passa son index, mit à l'horizontale, sous le menton de Gabriel pour lui soulever la tête. Il dit alors:

"Hey! Ne pleurez pas!"

Finalement il préféra lui avouer la vérité, voyant que le télékinésiste était du même côté que lui:

"Regardez un peu!"

James s'approcha du bord de l'eau et sortit. Arrivé devant son sac, il l'ouvrit et sortit de la un stylo à encre, entièrement composé de métal, mis à part la cartouche, mais là il n'y en avait pas dedans. James le mit dans le creux de sa main droite, et soudainement celui-ci se mit à se soulever dans les airs. Par une légère pensée, le stylo à encre devint soudainement une petite bille de métal que le traducteur projeta alors dans l'eau, tout cela sans la toucher. Chose faite, il préféra garder son deuxième pouvoir comme secret pour le moment. Il souria alors et dit:

"Vous voyez, vous n'avez rien à craindre de moi!"

Il sentit l’index sous son menton et il le regarda finalement sortir de l’eau. Il prit un stylo plume et le regarda faire un truc bizarre avec, en faire une bille qu’il propulsa dans l’eau, il s’approcha de lui.

« Je suis désolé de m’être emporté comme ça, j’ai eut une dure journée et mes nerfs craquent un peu. »

Il trouvait terriblement beau ce jeune homme, il l’avait rejoint sur la plage. Il n’avait pas de serviette et c’était baigné comme ça en boxer, il s’allongea sur le sable, il attendrait de sécher.

« Cela fait un an que j’ai ce don, c’est lié à cette météoryte, au départ je tordais des objets ou les soulevait, quand je suis en colère et maintenant encore. J’ai peur parfois de me faire arrêter par la police scientifique. »

Il venait de s’installer dans son studio. Il aimerait en parler à son frère dès qu’il sera de retour sur New York il sait qu’il arrive bientôt. Il lui manque un peu.

Finalement le jeune étudiant sortit de l'eau, et semblait avoir froid. James sortit alors une serviette de son sac, et se sécha très rapidement le haut du corps et les jambes, évitant de toucher son maillot de bain pour éviter de la tremper. Il s'approcha finalement du jeune homme, posant sa serviette légèrement humide sur ses épaules d'une extrême douceur. Il sourit et prit place à côté de l'étudiant, écoutant ce qu'il avait à dire, puis répondit:

"Je te comprend. Moi aussi j'ai eut du mal à m'habituer à mes pouvoirs au début, mais en fait j'avais toujours rêvé d'en avoir . . . Alors maintenant chaque jour je m'entraîne et je suis plutôt doué!"

Le traducteur avait commencé à tutoyer le jeune homme sans s'en rendre compte . . . Il prit un bouffée d'air et enchaîna aussitôt:

"Ne t'inquiètes pas! Tu ne te feras pas attraper, ils sont trop faibles, ignorants et idiots pour réussir à nous attraper! Je dis pas que grâce à nos pouvoirs nous sommes devenus des sur-hommes, même si c'est en quelque sorte vrai, mais c'est ce que penses eux, ils croient que nous sommes des bêtes et c'est vraiment ça qui m'énerve le plus!"

James ne pouvait supporter la PS et on l'entendait dans son timbre de voix lorsqu'il parlait d'elle.

Finalement le jeune homme se sécha et déposa la serviette sur les épaules de Gabriel. Il en profita pour se sécher, et ils s’installèrent ensuite l’un à coté de l’autre. Il ne pensait pas que la police scientifique était mal.

« Ce n’est pas de leurs fautes, les officiers font leur boulot, ils ont reçu des ordres et préfère obéir que de se faire virer. Mais tu as raison on est considéré comme des chiens. »

Il se rapprocha un peu du jeune homme, il doutait qu’il aimait les garçons mais il voulait tout de même vérifier.

« Et ta petite amie a aussi des pouvoirs ? »

Il demandait cela pour vérifier son statut de célibataire. Il ne savait pas vraiment comment faire, il n’avait jamais eut de petit ami à proprement dit. Mais il aimait les garçons c’était une certitude.

Gabriel lui semblait apprécier légèrement la PS, enfin apprécier est un bien grand mot. Il pensait tout simplement que les policiers se trouvant dedans faisaient simplement leur boulot ayant reçu des ordres, ce qui est plutôt vrai, mais le fait qu'ils traitent les HOM comme des chiens est inadmissible. James se mit à rire légèrement lorsqu'il entendit la deuxième question du jeune homme. Il dit alors, toujours un petit sourire aux lèvres:

"Je n'ai pas de petite amie, et je ne suis pas près d'en avoir une, je suis pas de ce bord là"

Il fit un clin d'oeil au blondinet, comprenant que celui-ci aussi semblait avoir un fort penchant homosexuel. En plus il était super mignon, un vrai ange sur terre. Avec son corps pas trop musclé, ses beaux yeux bleus reflétant la lumière de la lune . . . Alala, un vrai petit beau gosse quoi!

[Pas énormément d'inspiration, désolé =s]

Ce fut par sa question qu’il comprit que le jeune homme ne semblait pas du tout intéressé par les filles. Le jeune homme s’allongea sur le sable, il aurait pu se lancer. Il n’osait tout simplement pas. Fixant des yeux la lune.

« T’es pas mal comme homme…Mais tu as l’air plus vieux… »

Il se cherchait des excuses, il n’osait pas avouer qu’il n’avait jamais eut personne dans sa vie. Et il aurait un peu honte. Il ne savait pas quoi rajouter de plus. Il bondit d’un coup, une douleur sur l’épaule. Un crabe venait de le pincer.

« Aïe, mais les crabes sont fous ici. »

Il avait eut un petit pincement, sa peau était rouge à cet endroit et saignait un peu, il prit le mouchoir ou il avait pleuré dedans mais n’arrivait pas à atteindre son épaule, disons plutôt que la petite blessure était situé sur l’homoplate.

« Tu peux m’aider s’il te plait. »

Il se mit dos à James et lui donna le mouchoir se trouvant dans une drôle de position, à genoux dos au jeune homme. Mais il ne préférait rien penser.

James remarqua que le jeune homme s'était couché, le traducteur fit alors de même, mais ce ne fut que pour un bref instant. Effectivement, le jeune qu'il trouvait beau venait de se faire pincer par un crabe, qui apparemment ne l'avait pas loupé dit donc! L'homme venant de se faire pincer saignait au niveau de l'omoplate et se mit à genoux dos au jeune italien lui demandant si il pouvait lui essuyer les quelques gouttes de sang qui s'écoulaient de son dos. James accepta, attrapant le mouchoir qu'il lui avait donné avant. Il commença à essuyer la tache rouge se trouvant sur son dos, mais très délicatement pour éviter de lui faire mal.

James avait, comment dire, quelques connaissances sur la médecine et savait qu'une blessure de ce type pouvait être grave. Il continuait donc son petit coup de mouchoir régulier sans s'arrêter. Soudainement, il eut envie de lui faire quelque chose, mais c'était trop osé. Il avait simplement envie de déposer ses lèvres sur le dos du jeune inconnu qui se trouvait en face de lui, simplement par curiosité afin de connaître le goût de sa peau qui était tellement douce. Il ne commença pas par ça, mais passa d'abord son autre main un peu sur la plaie qui était à présent complètement sèche, glissant tout de doucement sur le dos, remarquant ainsi les frissons qu'il procurait au jeune homme.

Le jeune homme était en seconde année de médecin et savait qu’une plaie pas nettoyée pouvait s’infecter et devenir une blessure plus grave qu’elle ne le paraissait donc il ne fallait pas tenter le diable.

Le jeune homme retira donc le sang, et il sentit ses doigts sur la plaie, c’était étonnant il frissonnait sous les contacts de cette main, il ne bougeait toujours pas. Il fit que lâcher un petit soupir.

« Et vous faites quoi dans la vie ? »

Il pouvait encore avoir dans son esprit cette main chaude dans son dos. Gabriel, ne savait pas quoi penser de tout ça. Il ne faisait qu’admettre l’évidence, ce garçon lui plaisait, et il avait l’air de lui plaire. Et il se retourna se retrouvant face à lui.

Se rapprochant un tout petit peu de lui. Il sentait son cœur un peu battre dans sa poitrine, c’était un moment assez intime.

La question de base venait d'être posée. "Vous faîtes quoi dans la vie?", surtout une excuse pour éviter de dire une chose inacceptable lorsque l'étudiant sentait les légères caresses du jeune traducteur. Finalement le jeune homme se retourna, se trouvant ainsi face à l'homme au regard envoutant. James sourit, et répondit:

"Traducteur . . . Mais là il y a quelque chose que je n'arrive pas à traduire . . ."

Quand il parlait de "Quelque chose que je n'arrive pas à traduire", il voulait simplement parler de cette poussée d'adrénaline qui lui donnait envie d'embrasser l'homme blond qui s'était peu à peu approché du visage du traducteur. Il semblait lui aussi vouloir un baiser. James fit un sourire, et posa le mouchoir, passant sa main inoccupée dans la nuque du beau garçon aux yeux bleus. Finalement, il approcha ses lèvres des siennes pour finir par l'embrasser, mélangeant ainsi sa salive avec celle de l'étudiant.

Il ne contrôlait plus rien du tout, James s’approchant de lui. Il rêvait un peu, il avait un beau garçon qui venait de se présenter comme traducteur et il voulait en plus l’embrasser, il avait l’impression de ne plus être de ce monde.

Et au moment ou leurs lèvres se mêlèrent il eut un peu peur. Mais ne se défila pas du tout se laissant aller à ce baiser plus qu’agréable, il ferma les yeux se délectant du goût de sa bouche. Retirant sa bouche de la sienne, il ne su que dire sur le moment. Il le regarda droit dans les yeux.

« Tu fais ça souvent avec les gens que tu rencontres ? »

Il dit cela assez simplement se sentant un peu stupide et soudainement il se sentit rougir. Il ne savait pas trop quoi dire de plus.

« Tu…Je veux dire je te plaît seulement ? Ou c’était dans le feu de l’action mais ça n’ira pas plus loin ? Je sais pas trop ce que tu ressens en fait, je suis pas dans ton corps. Et quand je suis perdu je me met à beaucoup parler. »

Il se sentait à ce moment même très stupide, mais il devait faire avec. Il décida de remettre sa chemise.

James apprécia ce petit moment d'intimité entre les deux hommes. Il n'en avait eut que très rarement auparavant, en fait il n'était sortit qu'avec un homme seulement, les autres c'était la célèbre "Histoire d'un soir", purement sexuelle. Lorsque leurs lèvres se retirèrent, James lâcha un petit sourire en entendant la douce voix du jeune homme qu'il venait d'embrasser. Le traducteur se permit de lui répondre:

"Que avec les plus beaux . . ."

Il avait gardé son sourire charmeur en disant cela. Après avoir reprit son souffle, il regarda le jeune homme qui commençait à enfiler à nouveau sa chemise. James s'était lui aussi levé pour commencer à se rhabiller. Il lui répondit alors:

"Tu me plais vraiment . . ."

Lorsqu'il eut dit ces mots, James termina de s'habiller et s'approcha du jeune homme qui lui aussi s'était complètement habillé. Il dit alors:

"Tu veux venir boire un verre chez moi?"

La phrase typique, mais elle marchait souvent.

Il se mit à rougir quand il annonça qu’il était beau, il était touché par les paroles du jeune homme, et il espérait qu’il ne jouait pas au beau parleur juste pour le séduire, tandis que le jeune homme se rhabillait en même temps que lui.

« Toi aussi tu me plaît beaucoup. »

Il remit son pantalon, referma sa chemise et remit son petit sac. Ses chaussures et ce fut à ce moment qu’il fut surpris de la question, hésitant, il ne savait pas si cela était une bonne idée, il avait des cours à revoir.

« Ok pour le verre. Mais j’ai des cours à réviser donc je resterais pas longtemps. »

Il prit sa casquette gavroche brune, et glissa ses cheveux long dedans, et la mit de façon penchée sur la tête, il était enfin prêt. Attendant que le jeune homme ne lui montre le chemin pour aller chez lui.

[Fait un nouveau sujet chez toi. Rep pas à celui-ci]